Quel pied !

Coucou, les enfants. Un petit mot sur ce blog afin de vous tenir informé(e)s de notre petit quotidien. Qui rutile ! En effet, depuis quelques mois, quel bonheur… Mathilde, tu as cessé ces énormes crises de colère, ces caprices qui partaient pour un rien, au profit d’une certaine philosophie de vie. Nous avons trouvé la solution…


Coucou, les enfants. Un petit mot sur ce blog afin de vous tenir informé(e)s de notre petit quotidien. Qui rutile ! En effet, depuis quelques mois, quel bonheur… Mathilde, tu as cessé ces énormes crises de colère, ces caprices qui partaient pour un rien, au profit d’une certaine philosophie de vie. Nous avons trouvé la solution dans ta parole : tu excelles toujours autant dans l’art de bien parler et c’est en te posant des questions que tu as su retrouver ton calme. Par exemple, tu as souvent hurlé parce que j’étais celui qui te mettait dans le bain, le soir. Moult fois, tu as pleuré, crié, tapé le sol et les murs jusqu’à ce que je te demande : « pourquoi est-ce que c’est moi et pas Papa Fred ? » Tu m’as regardé, perplexe puis j’ai continué : « pourquoi Papa Fred n’est pas là quand c’est l’heure du bain ? » Et tu as répondu en séchant tes larmes et en trouvant ton calme : « parce qu’il travaille. » L’affaire était bouclée. Dès que tu sembles retourner vers tes vieux démons, la technique de la question fonctionne. Tu aimes parler, échanger, débattre, nous interroger et du coup, tu tombes dans le panneau à chaque fois. Plus de punition nécessaire donc. Tu n’as jamais fait de bêtise (pas de grosse en tout cas) hormis peut-être de manger les crottes de Calie ou de redécorer ma chaise de bureau avec un joli stylo. Donc, tes colères étant terminées (pourvu que ça dure !), tu ne files plus t’asseoir dans ta chambre pour reprendre tes esprits. On ne fait ainsi que rire et discuter.
Tu dors bien depuis que toutes tes dents sont là. Tu commences à devenir un peu difficile côté nourriture, regardant les légumes comme des ennemis, mais rien de trop grave. Bon, tu es toujours aussi hermétique à l’anglais. Malgré mes efforts, malgré ta compréhension presque parfaite de la langue de Maman, tu refuses toujours de laisser sortir naturellement de toi tous les mots que tu connais, toutes les phrases qui sont de toute évidence dans ta tête. Tu as depuis presque trois mois, une petite baby-sitter, Alice, qui vient jouer avec toi pendant une heure par semaine à la maison. Celle-ci ne parle pas un mot de français et tu commences un peu à te lancer avec elle. Vous rigolez bien, ton jeu préféré étant de coiffer ses magnifiques (et longs !) cheveux blonds.
Petite anecdote sympa : Papa Fred vient te border quand nous allons nous coucher. Pas tous les soirs, mais assez souvent et, d’après lui, quand tu sens la couette remonter, tu fais un grand sourire dans tes rêves. Vraiment, c’est une période bénie que nous traversons en ce moment.
Quant à toi Charlotte/Valentin (puisque ce sont, pour le moment, les prénoms retenus pour toi), tu te fais attendre. Maman est venue début décembre et tu n’as pas encore décidé de te nicher dans son ventre. Tout le monde nous parle de toi. Tu manques à beaucoup de gens. On voit que Mathilde et toi êtes sur le même pied d’égalité dans le cœur de notre famille, de nos amis.
Nous avons, a priori, trouvé ton parrain qui devrait être Alexandre, le meilleur ami de Papa Fred. Ou peut-être, Manu, son frangin. Nous pensions à Riana pour le rôle de marraine, mais elle m’a dit préféré être « tatie » pour toi aussi afin de ne pas créer de différence avec Mathilde. Nous devons chercher qui la remplacera car depuis trois ans et la naissance de ta sœur, il était évident pour nous que Riana aurait ce rôle là pour toi. Nous envisageons Cathy, l’amoureuse de Jean-Phi. Celui-ci est d’ailleurs un excellent parrain, Mathilde. Mais tu ne lui rends pas trop son amour et son envie d’être avec toi. Tu lui préfères tonton Domi que tu aimes épater. Mais dès que Parrain te propose quelque chose, tu lui lances un « non ! » qu’il prend au pied de la lettre. Alors qu’il n’aurait qu’à t’obliger un peu pour te faire rire. Pendant les vacances au ski, il est monté pour s’installer dans ton lit et te lire, rien qu’à toi, une histoire. Vous étiez adorables tous les deux. C’était très émouvant.
Rien de bien neuf, sinon. Maman va bien et a hâte de tomber enceinte de toi, petit bébé. En effet, elle se réveille le matin après de jolis rêves, déçue de ne pas t’avoir dans son ventre. Nous devrions faire un nouvel essai fin février. Pendant ce temps-là, j’ai pris ma plume et suis sur le point de finir mon premier livre. Bien sûr, il parle de vous. Certes, c’est Mathilde qui est au centre de l’aventure, comme sur une bonne partie de ce blog, mais change le nom, Charlotte/Valentin, car les sentiments vécus, le soutien, les étapes sont finalement très semblables à ce que nous vivons maintenant. Je me sens en manque de toi, comme c’était le cas pour toi, Mathilde. Je rencontre, en revanche, un sentiment nouveau : la peur pour notre aînée. En effet, si nous savons pertinemment que nous t’aimerons pleinement, Bébé, nous ignorons ce que sera la vie avec un enfant plus grand. Pénaliser Mathilde en lui volant du temps, en perdant patience face à la fatigue qui nous attend… ça me perturbe un peu. Mais je suis confiant. Nous ferons de notre mieux et tout se passera bien.
Je vais m’arrêter pour ce soir afin de finir le livre. Je n’ai plus qu’un chapitre à écrire puis sonnera l’heure de la relecture complète. Et enfin, l’envoi aux éditeurs… Je tremble à l’idée de ne pas être publié !
Je vous aime, mes loulous.
Bisous tendres
Papa Julien

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Related Posts