« Mais qu’est-ce qu’il fout mon père ? ça fait presque 3 mois que je suis née et il n’a rédigé que trois pauvres posts de rien du tout. Il m’aime plus ? ». Chérie-chérie, ton serviteur (l’expression n’aura jamais été aussi bien utilisée) est quelque peu occupé depuis l’arrivée de son body rose à cordes vocales extra puissantes. Il ne peut donc pas t’écrire aussi souvent qu’il le souhaite, mais, rassure-toi, tout est noté sur une magnifique feuille afin de ne rien oublier de tes exploits multiples et variés.
Je savais qu’un petit bout demandait moult attention, mais ne me doutait pas de la difficulté de faire des choses hormis celles concernant « l’entretien » de son bébé. Lancer une lessive, par exemple, devient un calvaire car je ne veux pas te réveiller avec le tambour ni au moment de placer les vêtements sur le séchoir donc j’attends patiemment que tu ouvres tes mirettes pour me précipiter vers la machine à laver. Même chose pour un moment PCien puisque parvenir à rédiger un e-mail complet et à l’envoyer dans la foulée ressemble étrangement à un miracle. Et tout ceci ne va pas en s’arrangeant.
Plus tu grandis et moins tu dors… Enfin, d’une certaine façon. Tes nuits sont telles (entre 10 et 12 heures à la suite alors que tu auras 3 mois demain) que tu ne sembles pas particulièrement fatiguée le jour. Une bonne sieste, longue et durable… est ainsi rarissime et tu râles car tu es un peu crevée tout de même.
Et tu demandes surtout à être occupée en permanence. Tu te lasses d’un rien en l’espace de quelques secondes. Tu exiges que je te regarde, que je te prenne dans mes bras, que je reste debout (je m’assoie et c’est la fin des haricots), que je te chante quelque chose, que je te montre quelque chose… Tu es hallucinante dans ta qualité d’éveil, mais du même coup épuisée par tant de stimulations visuelles et sonores. Ça fait beaucoup pour un si petit être qui accumule tant de nouvelles sensations.
Bref, si je suis en retard, c’est de ta faute. Tu n’as qu’à raccourcir un peu tes nuits et siester davantage pour me laisser le temps d’alimenter ce blog gourmand ! Je vais aller te réveiller car tu dors depuis 22h30 et il est déjà 10h30. Si la tournée des 5 biberons ne commence pas maintenant, nous ne pourrons pas nous coucher ce soir et tu seras toute chafouine.
Je t’embrasse ma belle au bois dormant,
Papa Julien
Je savais qu’un petit bout demandait moult attention, mais ne me doutait pas de la difficulté de faire des choses hormis celles concernant « l’entretien » de son bébé. Lancer une lessive, par exemple, devient un calvaire car je ne veux pas te réveiller avec le tambour ni au moment de placer les vêtements sur le séchoir donc j’attends patiemment que tu ouvres tes mirettes pour me précipiter vers la machine à laver. Même chose pour un moment PCien puisque parvenir à rédiger un e-mail complet et à l’envoyer dans la foulée ressemble étrangement à un miracle. Et tout ceci ne va pas en s’arrangeant.
Plus tu grandis et moins tu dors… Enfin, d’une certaine façon. Tes nuits sont telles (entre 10 et 12 heures à la suite alors que tu auras 3 mois demain) que tu ne sembles pas particulièrement fatiguée le jour. Une bonne sieste, longue et durable… est ainsi rarissime et tu râles car tu es un peu crevée tout de même.
Et tu demandes surtout à être occupée en permanence. Tu te lasses d’un rien en l’espace de quelques secondes. Tu exiges que je te regarde, que je te prenne dans mes bras, que je reste debout (je m’assoie et c’est la fin des haricots), que je te chante quelque chose, que je te montre quelque chose… Tu es hallucinante dans ta qualité d’éveil, mais du même coup épuisée par tant de stimulations visuelles et sonores. Ça fait beaucoup pour un si petit être qui accumule tant de nouvelles sensations.
Bref, si je suis en retard, c’est de ta faute. Tu n’as qu’à raccourcir un peu tes nuits et siester davantage pour me laisser le temps d’alimenter ce blog gourmand ! Je vais aller te réveiller car tu dors depuis 22h30 et il est déjà 10h30. Si la tournée des 5 biberons ne commence pas maintenant, nous ne pourrons pas nous coucher ce soir et tu seras toute chafouine.
Je t’embrasse ma belle au bois dormant,
Papa Julien
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