Des cartons et encore des cartons… voilà un peu comment résumer notre vie de ces dernières semaines. Je suis bien soulagé que tu ne sois pas encore là, ma puce, car tu aurais sans doute bien souffert dans tout ce bazar. Ce n’est déjà pas très agréable pour nous alors je t’imagine entourée de boîtes immondes, en train de réclamer tes jouets… Calie subit cette situation et elle en souffre. Elle nous le montre au quotidien. Dès que nous attrapons un carton, elle arrive, inquiète, et nous lance un regard de supplication « Arrêtez ! ! ». Si elle savait tout le bon qu’annoncent ces paquets ! La petite en est réduite à se cacher entre les cartons ou dans les valises, je crois qu’elle a vraiment peur d’être oubliée : impossible !
Dans quelques heures, nous reverrons notre futur appartement, celui où tu vas grandir. Ton papa Fred et moi piaffons d’impatience à l’idée de le revoir pour mieux commencer à imaginer notre vie de famille. Quitter notre « chez nous » va être un réel bonheur, il y a tant de bruit et les voisins sont si égoïstes… Nous espérons que le nouvel appartement saura être calme. Nous sommes prêts à entendre tes pleurs et cris, pas ceux du voisinage ! Ta petite chambre va pouvoir se décorer au fil des semaines, les affaires que nous t’avons réservées vont trouver leur place… Ah la la, ce que ça va être bon !
Ta mamie Odile a pris de l’avance sur ta mamie Chantal, côté shopping : des bodies, des pyjamas, des doudous, une combinaison pilote… contre… une peluche. Je suis bien heureux qu’il n’y ait aucune compétition entre les mamies, pourvu que ça dure ! Ta mamie Odile a profité des soldes et de sa séance en tant que juge pour une marque de vêtements. Elle t’a ainsi concocté un trousseau très mignon. Nous nous sommes longuement parlé au téléphone et ta mamie Odile est pleine d’enthousiasme : « Qu’est que je suis impatiente ! Je n’ai qu’une hâte : prendre cette petite dans les bras et l’aimer ! ». C’est trognon.
Ta mamie Odile rejoint un peu ton papy Pierrot sur leur envie de militer au profit de notre « cause ». Tous les deux parlent très ouvertement de tes papas et de toi, avec le sourire et adorent répondre aux questions des gens. Ta mamie Chantal et ton papy Jean-Fa sont, je crois, plus discrets, se disant que la vie privée de leurs enfants ne concerne personne d’autre qu’eux. Cela n’enlève rien à leur soutien, rassure-toi !
Je suis très fier de nos parents qui assument parfaitement ta venue et notre façon de vivre. Ta mamie Odile raconte ainsi à toutes les personnes qu’elle croise que son fils aime un garçon et que nous allons faire de formidables papas. Même entourée de mamans, de mamies et de futures mamans, celle-ci lance avec entrain combien elle est comblée par ce qui va lui arriver en octobre (toi !). Si les réactions sont diverses, c’est le cœur au bord des yeux que ta mamie Odile parle de notre amour pour toi, du sien et de celui qui existe entre ton papa Fred et moi. Comme elle l’a justement dit au téléphone : « C’est en en parlant que les mentalités changeront ». Elle a tout à fait raison. Nous sommes de piètres militants, ton papa et moi. Nous ne nous voyons pas aller dans les médias, partager notre vie avec le plus grand nombre… C’est davantage dans notre sphère quotidienne que nous agissons, en discutant très ouvertement de toi, de nous, de notre famille qui se compose. Et ça marche car on nous encourage la plupart du temps.
Mon papa a pris plaisir à parler de toi à ma grande-tante Mathilde. Voilà des mois que je dis à ma maman qu’elle ne pourra pas te cacher à sa tante qu’elle aime tant, mais ta mamie Chantal repoussait le moment fatidique de parler avec sa famille lorraine qui ignorait tout de mon amour pour ton papa et de celui de tes tontons Cyril et Dae Won l’un pour l’autre. Ta grande-grande-tante est âgée, mais a très bien pris ces nouvelles. Elle s’est montrée contente de ton arrivée et un peu triste d’avoir été tenue à l’écart de nos vies. J’espère que ma maman est soulagée et heureuse de pouvoir, désormais, parler librement avec sa famille. Je sais qu’elle sera très fière de t’emmener en Lorraine, de te présenter à ses cousins, neveux, nièces et à sa chère Mathilde. Nous serons sans aucun doute du voyage ce qui me fera bien plaisir car je n’ai pas revu ma grande-tante depuis une dizaine d’années malheureusement.
Ah ah, ta maman Re craque : elle veut savoir ton sexe ! Je pense que sa curiosité lui joue des tours. Elle veut surtout te parler en t’appelant par ton prénom et pouvoir le dire à son petit Michael afin qu’il conçoive mieux qu’une princesse est dans le ventre de sa maman. J’aimerais bien partager cela avec Regina car lui taire qu’elle attend une petite fille est difficile. J’ai envie de lui envoyer des photos de tout ce que nous achetons, de la chambre… C’est un peu frustrant de continuer d’utiliser le « il/elle » avec ta maman Re. Elle nous a dit être comblée par toi et notamment par l’un de tes gestes : tu lui chatouilles le ventre avec l’un de tes doigts. Elle n’avais jamais connu ça auparavant, Michael et Allison ayant été des bébés très très sportifs. Tu es toute calme, te retournes un peu et joues aussi avec ton doigt comme pour dire « Coucou, je suis là ! ». Ta maman Re nous a détaillé tes mouvements puisque tu bouges à des heures vraiment précises. Tu es ainsi son réveil matinal et Re ne s’en plaint pas car tu ne l’as fait pas sortir du sommeil trop tôt dans la nuit, mais seulement quelques minutes avant son heure de lever. Elle apprécie ce réveil en douceur. Tu l’accompagnes ainsi jusqu’à son travail (tu adores la voiture apparemment !) et semble comprendre que l’heure est au boulot puisque tu arrêtes totalement de bouger jusqu’au moment du déjeuner. Puis tu te reposes jusqu’à 15h où tu commences à chatouiller ta maman Re avec ton doigt. Bref, on dirait que tu attends toujours que ta maman bouge pour bouger à ton tour. C’est très gentil ! Tu m’as l’air très bien là où tu es, tout indique que tu te sens bien et que tu es zen : garde cette attitude cool pour après ta naissance ! ! Ceci est un doux ordre…
Je dois filer rejoindre ton papa Fred pour prendre les mesures de notre futur nid douillet.
Je t’embrasse petit bébé
Love you!
Papa Julien
Dans quelques heures, nous reverrons notre futur appartement, celui où tu vas grandir. Ton papa Fred et moi piaffons d’impatience à l’idée de le revoir pour mieux commencer à imaginer notre vie de famille. Quitter notre « chez nous » va être un réel bonheur, il y a tant de bruit et les voisins sont si égoïstes… Nous espérons que le nouvel appartement saura être calme. Nous sommes prêts à entendre tes pleurs et cris, pas ceux du voisinage ! Ta petite chambre va pouvoir se décorer au fil des semaines, les affaires que nous t’avons réservées vont trouver leur place… Ah la la, ce que ça va être bon !
Ta mamie Odile a pris de l’avance sur ta mamie Chantal, côté shopping : des bodies, des pyjamas, des doudous, une combinaison pilote… contre… une peluche. Je suis bien heureux qu’il n’y ait aucune compétition entre les mamies, pourvu que ça dure ! Ta mamie Odile a profité des soldes et de sa séance en tant que juge pour une marque de vêtements. Elle t’a ainsi concocté un trousseau très mignon. Nous nous sommes longuement parlé au téléphone et ta mamie Odile est pleine d’enthousiasme : « Qu’est que je suis impatiente ! Je n’ai qu’une hâte : prendre cette petite dans les bras et l’aimer ! ». C’est trognon.
Ta mamie Odile rejoint un peu ton papy Pierrot sur leur envie de militer au profit de notre « cause ». Tous les deux parlent très ouvertement de tes papas et de toi, avec le sourire et adorent répondre aux questions des gens. Ta mamie Chantal et ton papy Jean-Fa sont, je crois, plus discrets, se disant que la vie privée de leurs enfants ne concerne personne d’autre qu’eux. Cela n’enlève rien à leur soutien, rassure-toi !
Je suis très fier de nos parents qui assument parfaitement ta venue et notre façon de vivre. Ta mamie Odile raconte ainsi à toutes les personnes qu’elle croise que son fils aime un garçon et que nous allons faire de formidables papas. Même entourée de mamans, de mamies et de futures mamans, celle-ci lance avec entrain combien elle est comblée par ce qui va lui arriver en octobre (toi !). Si les réactions sont diverses, c’est le cœur au bord des yeux que ta mamie Odile parle de notre amour pour toi, du sien et de celui qui existe entre ton papa Fred et moi. Comme elle l’a justement dit au téléphone : « C’est en en parlant que les mentalités changeront ». Elle a tout à fait raison. Nous sommes de piètres militants, ton papa et moi. Nous ne nous voyons pas aller dans les médias, partager notre vie avec le plus grand nombre… C’est davantage dans notre sphère quotidienne que nous agissons, en discutant très ouvertement de toi, de nous, de notre famille qui se compose. Et ça marche car on nous encourage la plupart du temps.
Mon papa a pris plaisir à parler de toi à ma grande-tante Mathilde. Voilà des mois que je dis à ma maman qu’elle ne pourra pas te cacher à sa tante qu’elle aime tant, mais ta mamie Chantal repoussait le moment fatidique de parler avec sa famille lorraine qui ignorait tout de mon amour pour ton papa et de celui de tes tontons Cyril et Dae Won l’un pour l’autre. Ta grande-grande-tante est âgée, mais a très bien pris ces nouvelles. Elle s’est montrée contente de ton arrivée et un peu triste d’avoir été tenue à l’écart de nos vies. J’espère que ma maman est soulagée et heureuse de pouvoir, désormais, parler librement avec sa famille. Je sais qu’elle sera très fière de t’emmener en Lorraine, de te présenter à ses cousins, neveux, nièces et à sa chère Mathilde. Nous serons sans aucun doute du voyage ce qui me fera bien plaisir car je n’ai pas revu ma grande-tante depuis une dizaine d’années malheureusement.
Ah ah, ta maman Re craque : elle veut savoir ton sexe ! Je pense que sa curiosité lui joue des tours. Elle veut surtout te parler en t’appelant par ton prénom et pouvoir le dire à son petit Michael afin qu’il conçoive mieux qu’une princesse est dans le ventre de sa maman. J’aimerais bien partager cela avec Regina car lui taire qu’elle attend une petite fille est difficile. J’ai envie de lui envoyer des photos de tout ce que nous achetons, de la chambre… C’est un peu frustrant de continuer d’utiliser le « il/elle » avec ta maman Re. Elle nous a dit être comblée par toi et notamment par l’un de tes gestes : tu lui chatouilles le ventre avec l’un de tes doigts. Elle n’avais jamais connu ça auparavant, Michael et Allison ayant été des bébés très très sportifs. Tu es toute calme, te retournes un peu et joues aussi avec ton doigt comme pour dire « Coucou, je suis là ! ». Ta maman Re nous a détaillé tes mouvements puisque tu bouges à des heures vraiment précises. Tu es ainsi son réveil matinal et Re ne s’en plaint pas car tu ne l’as fait pas sortir du sommeil trop tôt dans la nuit, mais seulement quelques minutes avant son heure de lever. Elle apprécie ce réveil en douceur. Tu l’accompagnes ainsi jusqu’à son travail (tu adores la voiture apparemment !) et semble comprendre que l’heure est au boulot puisque tu arrêtes totalement de bouger jusqu’au moment du déjeuner. Puis tu te reposes jusqu’à 15h où tu commences à chatouiller ta maman Re avec ton doigt. Bref, on dirait que tu attends toujours que ta maman bouge pour bouger à ton tour. C’est très gentil ! Tu m’as l’air très bien là où tu es, tout indique que tu te sens bien et que tu es zen : garde cette attitude cool pour après ta naissance ! ! Ceci est un doux ordre…
Je dois filer rejoindre ton papa Fred pour prendre les mesures de notre futur nid douillet.
Je t’embrasse petit bébé
Love you!
Papa Julien
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