C’est par un lundi brumeux (aussi bien dans le ciel que dans mon esprit) que je t’écris, Bébé Princesse. Oui, le week-end a été difficile puisque nous avons fêté les 35 ans de ton papa Fred. Tout le monde était là ou presque, pour le voir souffler ses quelques bougies et profiter de sa toute nouvelle cave à vins. Cette occasion nous aura permis, encore une fois, de voir combien nos proches s’intéressent à toi. Des petits mots, des questions, des piaffements d’impatience… tout y était ! A en croire le grand sourire de ton papa après une telle surprise, je crois qu’il a été ravi.
Je me demande à quel âge tu liras nos lignes… Je t’ai parfois écrit avec un ton très « enfantin », à d’autres moments nettement plus gravement, souvent dans un ton neutre. Il faudrait que nous décidions de l’instant où t’offrir ce blog afin de mieux personnaliser cet espace qui n’est qu’à toi. Cela me permettrait d’insister sur certaines sensations, certains souvenirs que j’ai envie de partager avec toi. Si au début de cette « aventure », je parlais à un petit bébé, je réalise aujourd’hui et alors même que tu prépares ton arrivée, qu’il n’y aurait pas grand intérêt à te confier ce carnet de bord dans ta petite enfance. Bien sûr car tu ne pourrais pas le lire comme une grande, mais aussi car cet espace évolue et devient davantage un moyen de t’expliquer des choses qui pourraient te peser plus tard.
Désormais lorsque je rédige ces petits mots, je t’imagine adolescente, pas forcément bien dans tes baskets, pleine de doutes, voulant comprendre ta venue dans ce monde… J’ai traversé ce genre de périodes et sais combien il est agréable de trouver des certitudes dans les mots des autres quand on semble ne plus en avoir envers soi-même.
Certains autres jours, je te vois enceinte, en train d’attendre une petite merveille et voulant découvrir l’envie de toi par tes parents avant de donner toi-même la vie. Bref, ce n’est plus à un bébé que je m’adresse, mais plutôt à une jeune femme en devenir, à quelqu’un qui cherche des réponses et souhaite prendre conscience d’un parcours… Je me trompe peut-être. Je suis en effet un impatient notoire et me dire qu’il nous faudra attendre une quinzaine d’années, voire davantage, avant de pouvoir t’offrir nos mots me déplaît d’ores et déjà fortement ! ! !
J’ai eu droit à un petit moment privilégié samedi soir quand nos amis Caroline et Hugues sont arrivés avec leur petite Lila dans les bras. Lila est née en février dernier et est toute craquante. Eh bien, cette petite princesse que je n’ai croisée que deux fois et que je n’ai encore jamais serrée dans mes bras, m’a fait de merveilleux sourires, rien qu’à moi ! M’a-t-elle pris pour son biberon ou une personne de son entourage ? Je m’en fiche, j’ai eu droit à des risettes ! ça m’a redonné du courage, car à force de compter les jours qu’ils nous restent à vivre avant toi, mes craintes se sont multipliées. Oui, j’ai peur, tu le sais déjà. A force d’entendre combien je dois dormir, combien je vais être « mort », « épuisé », « à bout », de sentir du stress par-ci par-là de la part de jeunes parents, j’ai fini par emmagasiner leur état d’esprit, celui que je vivrai sans aucun doute. Mais je crois que je souhaite le découvrir par moi-même. Je prends ainsi de la distance, je me fais confiance, je nous fais confiance, je te fais confiance… Et du même coup, mon impatience reprend de plus belle ! J’attends tes réveils, ceux où tu me donneras un sourire en récompense de mon lever nocturne. Ou, encore mieux, ceux qui annonceront la fin de ta sieste… Voir les sourires d’enfant m’a toujours fait du bien et cette vérité ne change pas, j’ai pu le voir avec Lila, Marion, Enora, Ewan et Maël qui étaient présents à la fête de ton papa Fred.
Je dois te laisser petit Bébé Princesse en t’embrassant,
Ton papa Julien
Je me demande à quel âge tu liras nos lignes… Je t’ai parfois écrit avec un ton très « enfantin », à d’autres moments nettement plus gravement, souvent dans un ton neutre. Il faudrait que nous décidions de l’instant où t’offrir ce blog afin de mieux personnaliser cet espace qui n’est qu’à toi. Cela me permettrait d’insister sur certaines sensations, certains souvenirs que j’ai envie de partager avec toi. Si au début de cette « aventure », je parlais à un petit bébé, je réalise aujourd’hui et alors même que tu prépares ton arrivée, qu’il n’y aurait pas grand intérêt à te confier ce carnet de bord dans ta petite enfance. Bien sûr car tu ne pourrais pas le lire comme une grande, mais aussi car cet espace évolue et devient davantage un moyen de t’expliquer des choses qui pourraient te peser plus tard.
Désormais lorsque je rédige ces petits mots, je t’imagine adolescente, pas forcément bien dans tes baskets, pleine de doutes, voulant comprendre ta venue dans ce monde… J’ai traversé ce genre de périodes et sais combien il est agréable de trouver des certitudes dans les mots des autres quand on semble ne plus en avoir envers soi-même.
Certains autres jours, je te vois enceinte, en train d’attendre une petite merveille et voulant découvrir l’envie de toi par tes parents avant de donner toi-même la vie. Bref, ce n’est plus à un bébé que je m’adresse, mais plutôt à une jeune femme en devenir, à quelqu’un qui cherche des réponses et souhaite prendre conscience d’un parcours… Je me trompe peut-être. Je suis en effet un impatient notoire et me dire qu’il nous faudra attendre une quinzaine d’années, voire davantage, avant de pouvoir t’offrir nos mots me déplaît d’ores et déjà fortement ! ! !
J’ai eu droit à un petit moment privilégié samedi soir quand nos amis Caroline et Hugues sont arrivés avec leur petite Lila dans les bras. Lila est née en février dernier et est toute craquante. Eh bien, cette petite princesse que je n’ai croisée que deux fois et que je n’ai encore jamais serrée dans mes bras, m’a fait de merveilleux sourires, rien qu’à moi ! M’a-t-elle pris pour son biberon ou une personne de son entourage ? Je m’en fiche, j’ai eu droit à des risettes ! ça m’a redonné du courage, car à force de compter les jours qu’ils nous restent à vivre avant toi, mes craintes se sont multipliées. Oui, j’ai peur, tu le sais déjà. A force d’entendre combien je dois dormir, combien je vais être « mort », « épuisé », « à bout », de sentir du stress par-ci par-là de la part de jeunes parents, j’ai fini par emmagasiner leur état d’esprit, celui que je vivrai sans aucun doute. Mais je crois que je souhaite le découvrir par moi-même. Je prends ainsi de la distance, je me fais confiance, je nous fais confiance, je te fais confiance… Et du même coup, mon impatience reprend de plus belle ! J’attends tes réveils, ceux où tu me donneras un sourire en récompense de mon lever nocturne. Ou, encore mieux, ceux qui annonceront la fin de ta sieste… Voir les sourires d’enfant m’a toujours fait du bien et cette vérité ne change pas, j’ai pu le voir avec Lila, Marion, Enora, Ewan et Maël qui étaient présents à la fête de ton papa Fred.
Je dois te laisser petit Bébé Princesse en t’embrassant,
Ton papa Julien
Laisser un commentaire