J-1 !

Non, pas avant ta naissance alors ne crois surtout pas que le moment est venu et demeure bien au chaud au plus près de ta maman Re !!!Je parle de moi (encore et toujours) et de mon dernier jour de travail avant le début de ce que j’aime à appeler mon « congé parental » quand d’autres…


Non, pas avant ta naissance alors ne crois surtout pas que le moment est venu et demeure bien au chaud au plus près de ta maman Re !!!
Je parle de moi (encore et toujours) et de mon dernier jour de travail avant le début de ce que j’aime à appeler mon « congé parental » quand d’autres vont nommer ma période loin du monde du travail comme « chômage ». Terme bien moins sexy, n’est-ce pas ? Congé parental donc, à l’unanimité !
Je suis partagé entre un peu de tristesse à l’idée de ne plus écrire professionnellement parlant et un état second. Oui, je suis un peu dans du coton depuis quelques jours, ne réalisant pas que mon rêve de pouvoir profiter pleinement de toi va être exaucé dans moins de 24 petites heures. La peur de l’ennui me gagne aussi un peu car bon nombre de mamans nous disent combien il est formidable de reprendre le chemin du travail après des mois passés le nez dans des couches-culottes… Comment vais-je réagir face une solitude certaine ? Serai-je comme certaines de nos amies qui adorent cette situation d’échange perpétuel avec leur bébé ou comme d’autres qui aiment à quitter leur enfant le jour pour mieux le retrouver le soir ? Nul ne le sait et c’est ensemble que nous l’apprendrons.
Peut-être qu’en lisant ces lignes, tu te dis : « Mais j’ai été en crèche à 3 mois, c’est quoi cette histoire de congé parental ? ». Cela voudra dire que j’aurais eu besoin de retrouver une vie d’adulte indépendant, mais surtout pas que je ne t’aurais pas aimé suffisamment pendant tes premières semaines de vie. Je l’ai souvent dit autour de moi et je crois toujours aussi fort en cette phrase : ce n’est pas la quantité qui compte, c’est la qualité. Si jamais je devais « craquer » et reprenais un emploi plus vite que prévu, c’est que je ne me sentais pas capable de t’offrir le meilleur en étant toujours à tes côtés et qu’il valait mieux un peu de distance pour que nos relations soient aussi belles que possible.
J’espère vraiment prendre autant de plaisir à être avec toi, à m’occuper de toi tout le temps que je l’ai rêvé. Ce serait une belle victoire pour moi. De mes années passées aux côtés de ma maman, j’ai conservé des souvenirs tendres. Rien de trop précis hormis quelques bribes, mais un vrai sentiment de plénitude, d’avoir eu le temps de faire des choses, d’avoir été choyé comme il le fallait. Voilà ce que je veux t’offrir en mettant entre parenthèses ma vie d’aujourd’hui. Attention, ce n’est pas du tout un sacrifice de ma part, c’est très égoïstement que je veux profiter de toi ! Après ces années dédiées à ta venue, il me semble normal de te savourer comme il se doit. Je croise les doigts pour que tu apprécies notre quotidien.
Sur ces paroles, je te laisse, ma belle. Ta tata Riana m’attend pour rentrer à la maison. Ce sont nos derniers trajets ensemble et je les apprécie toujours autant !
Bisous
Je t’aime
Papa Julien


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