Petit mot datant du 4 octobre

C’est donc un papa chômeur qui t’écrit aujourd’hui Bébé Princesse ! Voilà seulement quelques heures que j’ai fait mes adieux à mes collègues que déjà toutes mes pensées sont tournées vers toi et les quelques mois que nous allons passer ensemble, en «amoureux» à chaque fois que nous ferons un bisou pour souhaiter une bonne…


C’est donc un papa chômeur qui t’écrit aujourd’hui Bébé Princesse ! Voilà seulement quelques heures que j’ai fait mes adieux à mes collègues que déjà toutes mes pensées sont tournées vers toi et les quelques mois que nous allons passer ensemble, en «amoureux» à chaque fois que nous ferons un bisou pour souhaiter une bonne journée à ton papa Fred.
Dans presque dix jours, je serai dans l’avion accompagné de ta mamie Chantal et de ton papy Pierrot avec comme direction finale, les bras de ta maman Re. Nous pourrons alors te toucher, te parler pour la première fois véritablement et tu entendras nos voix mélodieuses (oui, je plaisante là…) aux sourires radieux. Je ne sais pas encore ce que ressentent mes parents. Sans doute autant d’appréhension que de joie. De peur, oui, car ce sera la première fois qu’ils passeront autant de temps dans un pays étranger aux coutumes si différentes des nôtres, parlant une langue dont ils ignorent tout ou presque. Et, les connaissant, ils souhaitent faire une bonne impression à Re et sa famille et vont être frustrés de ne pas pouvoir communiquer autant qu’ils le voudraient. Ce n’est pas faute de les avoir guidés vers des cours d’anglais, mais ils y sont restés totalement hermétiques malgré nos différentes injonctions et leurs diverses et variées promesses non tenues sur ce sujet.
Nous sommes désormais dimanche et je reprends ce petit mot. Ta mamie Odile et ton papy Jean-Fa sont là et nous aident à installer notre ancien four. C’est bon de les entendre parler de toi en voyant leurs yeux. Nous avons cette chance avec tes grands-parents parisiens, mais rarement avec ta famille nantaise. J’ai sorti, hier soir, pendant notre dîner avec tes 4 «aïeuls», plusieurs de tes vêtements et je crois qu’ils ont fait fureur. Je commence enfin à t’imaginer dans ces tenues, à bouger dans ces ensembles, à baver… Tes cheveux (ou leur absence) représentent mes premières questions concernant ton physique de déesse. En auras-tu à ta naissance ? Je ne sais pas quoi en penser. Certains bébés de notre entourage avaient une chevelure bien fournie, d’autres ressemblaient étrangement à Kojak (tu ne connais pas ? Rien d’étonnant, cette série commence à dater même pour nous. Disons qu’il s’agit d’un inspecteur qui n’a guère été avantagé par le Dieu Capillaire…). Je te vois brune, bien entendu. Ton papy Pierrot t’aimerait bien rouquine, ton papa Fred adore les enfants blonds… Bref, quelle que soit ta couleur de cheveux, tu feras un heureux ! Une jolie brune aux yeux clairs… ce serait craquant, je trouve.
Le prénom a été abordé hier et ta mamie Odile prévoit un petit nom commençant par un «M», ayant même pronostiqué courageusement un «Maëva». Faux, mamie Odile, mais plus que quelques heures (je reprends ce petit mot avec des jours et des jours de retard) avant de connaître le résultat final. J’espère qu’il plaira !
Allez, je te laisse pour quelques instants, le temps pour moi d’écrire un petit mot plus actualisé sur ton carnet intime.
Je t’aime !
Papa Julien


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