Ma douce,
Je vais aujourd’hui aborder un thème plus douloureux, à savoir ce qui m’épuise. Tu as compris que mes nuits étaient ruinées par des idioties, des mauvais songes, des pensées inquiètes qui te concernent. Je ne peux malheureusement pas me reposer en journée comme tout le monde le croit. Tu dors réellement peu le jour, rarement plus de 45 minutes à la suite et ce, deux fois par jour. Papa Fred pense que je sieste dès que tes mirettes sont fermées, mais ce n’est pas le cas car je ne sais jamais quand tu pars rejoindre Morphée pour plusieurs dizaines de minutes ou seulement pour quelques instants. Impossible de me reposer paisiblement dans ces conditions, j’ai peur de m’assoupir et de me réveiller encore plus fatigué qu’en étant resté éveillé.
Tu te languis de tes biberons depuis deux mois et je dois lutter pour te faire patienter. Quand un bébé dort normalement entre deux biberons, une tétée à peine achevée, tu joues un petit peu et te mets à réclamer la suivante. Je t’occupe comme je le peux, mais rien n’y fait, il y a toujours une heure pendant laquelle tu pleurniches et baves généreusement, des signes typiques de ta faim. C’est un peu fatigant, beaucoup même, mais je fais avec, bien entendu. La situation s’est compliquée depuis vendredi. Tu as en effet perdu un biberon et ne dois plus en boire que 4, ce qui espace chaque repas de 4 heures au lieu de 3. Malgré la quantité plus grande, tu t’obstines à avoir faim 2 heures après ton biberon. Voilà donc 2 heures de « conflit » quand nous n’en avions qu’une seule.
Tu serais un petit bébé, je n’écouterais guère les conseils et te donnerais à foison. Mais tu es un grand bébé, rondouillard à souhait, joli comme tout. On me dit de te faire patienter sous peine de te voir dépasser dangereusement les courbes de croissance. Le pédiatre nous l’a dit, mes parents aussi… Je lutte donc contre la tentation de te sustenter quand tu le désires.
Cet estomac qui crie famine bien trop tôt gâche un peu notre entente car tu pleures très peu quand tu ne souhaites pas manger. Mais le biberon est ta passion et tu ne lâcheras rien : tu le veux et l’auras. Je suis aussi obstiné que toi et sais ce qui est bon pour toi. Je te le répète, mais tes pleurs redoublent.
Je sais que je relirai ces lignes dans quelques années et me dis que je trouverai ce « problème » bien ridicule, mais actuellement, il me pèse. Je n’aime pas ce sentiment d’injustice qui nous envahit tous les deux. Tu ne comprends pas pourquoi tu n’es pas nourrie et ne trouve pas cela juste. Je ne comprends pas pourquoi tu t’obstines à réclamer alors que ton ventre est encore plein et je trouve cela injuste. Ah la la… Moi qui mange peu, je suis servi avec une telle gloutonne !
Vivement le mois prochain car je pourrai te donner des petits pots. J’ai très hâte car pour le moment tu es nourrie par du lait biologique. Le mois prochain, je serai à l’origine de tes purées et compotes puisque je les préparerai de mes blanches mains.
J’avais déjà tant apprécié le passage au biberon. Pouvoir te nourrir, avoir un moment privilégié avec toi, te voir grandir et prendre du poids grâce à cet instant ensemble… Cela représentait beaucoup pour moi même si je savais que le sein de ta maman était le meilleur pour toi qui était si petite.
J’ai hâte de te voir prendre du plaisir à avaler la cuillère et te régaler avec mes plats. J’aime cuisiner et j’ai la chance de le faire chaque soir depuis le début de mon congé parental pour ton papa Fred. Mes plats sont souvent trop gras car nous n’avons jamais eu de problème de poids dans ma famille. Il faudra que je sois plus vigilant quand tu seras enfant car ton papa Fred grossit dès que je suis derrière les fourneaux. Tu ne ressembleras pas au Trubert garçon qui sont des branches qui ne prennent jamais un kilo donc je veillerai à cuisiner plus équilibré pour vous deux !
Tu t’es endormie alors que tu as couiné pendant 1 heure pour ton biberon… Je suis très fatigué. Vais-je fermer mes yeux ? L’avenir nous le dira !
Je t’embrasse ma petite ogresse.
Ton papa qui t’aime telle que tu es.
Je vais aujourd’hui aborder un thème plus douloureux, à savoir ce qui m’épuise. Tu as compris que mes nuits étaient ruinées par des idioties, des mauvais songes, des pensées inquiètes qui te concernent. Je ne peux malheureusement pas me reposer en journée comme tout le monde le croit. Tu dors réellement peu le jour, rarement plus de 45 minutes à la suite et ce, deux fois par jour. Papa Fred pense que je sieste dès que tes mirettes sont fermées, mais ce n’est pas le cas car je ne sais jamais quand tu pars rejoindre Morphée pour plusieurs dizaines de minutes ou seulement pour quelques instants. Impossible de me reposer paisiblement dans ces conditions, j’ai peur de m’assoupir et de me réveiller encore plus fatigué qu’en étant resté éveillé.
Tu te languis de tes biberons depuis deux mois et je dois lutter pour te faire patienter. Quand un bébé dort normalement entre deux biberons, une tétée à peine achevée, tu joues un petit peu et te mets à réclamer la suivante. Je t’occupe comme je le peux, mais rien n’y fait, il y a toujours une heure pendant laquelle tu pleurniches et baves généreusement, des signes typiques de ta faim. C’est un peu fatigant, beaucoup même, mais je fais avec, bien entendu. La situation s’est compliquée depuis vendredi. Tu as en effet perdu un biberon et ne dois plus en boire que 4, ce qui espace chaque repas de 4 heures au lieu de 3. Malgré la quantité plus grande, tu t’obstines à avoir faim 2 heures après ton biberon. Voilà donc 2 heures de « conflit » quand nous n’en avions qu’une seule.
Tu serais un petit bébé, je n’écouterais guère les conseils et te donnerais à foison. Mais tu es un grand bébé, rondouillard à souhait, joli comme tout. On me dit de te faire patienter sous peine de te voir dépasser dangereusement les courbes de croissance. Le pédiatre nous l’a dit, mes parents aussi… Je lutte donc contre la tentation de te sustenter quand tu le désires.
Cet estomac qui crie famine bien trop tôt gâche un peu notre entente car tu pleures très peu quand tu ne souhaites pas manger. Mais le biberon est ta passion et tu ne lâcheras rien : tu le veux et l’auras. Je suis aussi obstiné que toi et sais ce qui est bon pour toi. Je te le répète, mais tes pleurs redoublent.
Je sais que je relirai ces lignes dans quelques années et me dis que je trouverai ce « problème » bien ridicule, mais actuellement, il me pèse. Je n’aime pas ce sentiment d’injustice qui nous envahit tous les deux. Tu ne comprends pas pourquoi tu n’es pas nourrie et ne trouve pas cela juste. Je ne comprends pas pourquoi tu t’obstines à réclamer alors que ton ventre est encore plein et je trouve cela injuste. Ah la la… Moi qui mange peu, je suis servi avec une telle gloutonne !
Vivement le mois prochain car je pourrai te donner des petits pots. J’ai très hâte car pour le moment tu es nourrie par du lait biologique. Le mois prochain, je serai à l’origine de tes purées et compotes puisque je les préparerai de mes blanches mains.
J’avais déjà tant apprécié le passage au biberon. Pouvoir te nourrir, avoir un moment privilégié avec toi, te voir grandir et prendre du poids grâce à cet instant ensemble… Cela représentait beaucoup pour moi même si je savais que le sein de ta maman était le meilleur pour toi qui était si petite.
J’ai hâte de te voir prendre du plaisir à avaler la cuillère et te régaler avec mes plats. J’aime cuisiner et j’ai la chance de le faire chaque soir depuis le début de mon congé parental pour ton papa Fred. Mes plats sont souvent trop gras car nous n’avons jamais eu de problème de poids dans ma famille. Il faudra que je sois plus vigilant quand tu seras enfant car ton papa Fred grossit dès que je suis derrière les fourneaux. Tu ne ressembleras pas au Trubert garçon qui sont des branches qui ne prennent jamais un kilo donc je veillerai à cuisiner plus équilibré pour vous deux !
Tu t’es endormie alors que tu as couiné pendant 1 heure pour ton biberon… Je suis très fatigué. Vais-je fermer mes yeux ? L’avenir nous le dira !
Je t’embrasse ma petite ogresse.
Ton papa qui t’aime telle que tu es.
Laisser un commentaire