Ma chérie,
Je me rends compte que mon dernier mot était très… strict !
Je crois que nous étions débordés par les événements. Il faut dire que nous n’avons
pas chômé en 3 ans : deux déménagements, une construction de maison, l’arrivée
d’Ilyas, celle d’Indy, le nouveau rythme avec ta nounou, tes devoirs… Et
maintenant le mariage qui sera-là dans 16 jours. Ma puce, nous sommes sur les
rotules, mais heureux.
Je crois que nous étions débordés par les événements. Il faut dire que nous n’avons
pas chômé en 3 ans : deux déménagements, une construction de maison, l’arrivée
d’Ilyas, celle d’Indy, le nouveau rythme avec ta nounou, tes devoirs… Et
maintenant le mariage qui sera-là dans 16 jours. Ma puce, nous sommes sur les
rotules, mais heureux.
Quand liras-tu ce site Internet ? Je ne sais pas
encore quand je te l’offrirai… A ton départ de la maison ? A ton éventuel
mariage ? Si tu as un bébé, un jour ? Je me demande si ton papa Fred
et moi serons encore mariés. A quelques jours d’un nouvel engagement, l’un
envers l’autre, je regarde forcément en arrière pour mieux répondre « oui »
à la question de Monsieur le maire. Je croise les doigts pour que tes papas s’aiment
encore, vivent ensemble, aient tout fait pour te rendre heureuse et te montrer
ce qu’est l’Amour (note le grand « A » !). Nous sommes amoureux
depuis 12 ans, maintenant. Et j’ai peur. Je ne sais pas pourquoi j’ai peur,
mais c’est le cas. Le mariage n’est qu’une étape supplémentaire sur notre
chemin, une petite pierre dans l’édifice que nous avons construit ensemble.
Forcément, avec l’âge et les rides, ton papa et moi avons évolué. Nos chemins
se suivent et tout va plutôt bien. Qu’en est-il à l’heure où tu découvres ces
lignes ? Si jamais nous n’étions plus ensemble, je veux que tu sois
certaine que nous nous sommes aimés passionnément, papa Fred et moi. A nous en
faire pleurer de joie. Et que tu es notre plus belle réussite, sans l’ombre d’un
doute.
encore quand je te l’offrirai… A ton départ de la maison ? A ton éventuel
mariage ? Si tu as un bébé, un jour ? Je me demande si ton papa Fred
et moi serons encore mariés. A quelques jours d’un nouvel engagement, l’un
envers l’autre, je regarde forcément en arrière pour mieux répondre « oui »
à la question de Monsieur le maire. Je croise les doigts pour que tes papas s’aiment
encore, vivent ensemble, aient tout fait pour te rendre heureuse et te montrer
ce qu’est l’Amour (note le grand « A » !). Nous sommes amoureux
depuis 12 ans, maintenant. Et j’ai peur. Je ne sais pas pourquoi j’ai peur,
mais c’est le cas. Le mariage n’est qu’une étape supplémentaire sur notre
chemin, une petite pierre dans l’édifice que nous avons construit ensemble.
Forcément, avec l’âge et les rides, ton papa et moi avons évolué. Nos chemins
se suivent et tout va plutôt bien. Qu’en est-il à l’heure où tu découvres ces
lignes ? Si jamais nous n’étions plus ensemble, je veux que tu sois
certaine que nous nous sommes aimés passionnément, papa Fred et moi. A nous en
faire pleurer de joie. Et que tu es notre plus belle réussite, sans l’ombre d’un
doute.
La toiletteuse d’Indy, l’autre jour, m’a vu arriver avec
Julia que nous gardions : « votre fille est si mignonne ! »
Julia que nous gardions : « votre fille est si mignonne ! »
– Ah
non, Julia est ma filleule.
non, Julia est ma filleule.
Quatre heures plus tard, je reviens chercher Indy, avec
toi cette fois-ci, et sans Julia : « votre nièce est jolie ! »
toi cette fois-ci, et sans Julia : « votre nièce est jolie ! »
– Ah
non, Mathilde est ma fille !
non, Mathilde est ma fille !
– Ah ?
Eh bien, votre filleule vous ressemble davantage !
Eh bien, votre filleule vous ressemble davantage !
Je n’ai pas répondu car c’était dit très gentiment. Nous
en avons parlé, tous les deux, dans la voiture. Tu me ressembles beaucoup,
Mathilde. Et j’en suis très flatté. Pas dans les traits de ton visage, bien
sûr, mais dans ton caractère et ta gestuelle. Nous avons toujours été complices
sur certaines choses (danser, chanter…), mais nous commençons à nous trouver
sur d’autres thèmes : « Tu as vu, Papa, comment ces enfants parlent ?
Ce n’est pas bien… », m’as-tu déjà lancé avec un regard entendu. Tu me
regardes aussi avec un petit sourire quand nous voyons Papa Fred chercher
partout son téléphone, son portefeuille, revenir 15 minutes après son départ parce
qu’il a oublié son ordinateur… On se comprend. On se comprend vite.
en avons parlé, tous les deux, dans la voiture. Tu me ressembles beaucoup,
Mathilde. Et j’en suis très flatté. Pas dans les traits de ton visage, bien
sûr, mais dans ton caractère et ta gestuelle. Nous avons toujours été complices
sur certaines choses (danser, chanter…), mais nous commençons à nous trouver
sur d’autres thèmes : « Tu as vu, Papa, comment ces enfants parlent ?
Ce n’est pas bien… », m’as-tu déjà lancé avec un regard entendu. Tu me
regardes aussi avec un petit sourire quand nous voyons Papa Fred chercher
partout son téléphone, son portefeuille, revenir 15 minutes après son départ parce
qu’il a oublié son ordinateur… On se comprend. On se comprend vite.
Dans 16 jours, je vais t’inviter à danser sur le titre « My
girl » des Temptations. Ce sera notre moment à tous les deux. Tu es mon
plus beau succès, Mathilde. Tu es une merveilleuse petite fille et ceux qui t’entourent
ont une chance folle de t’avoir dans leur vie. Car tu aimes le monde, les gens…
girl » des Temptations. Ce sera notre moment à tous les deux. Tu es mon
plus beau succès, Mathilde. Tu es une merveilleuse petite fille et ceux qui t’entourent
ont une chance folle de t’avoir dans leur vie. Car tu aimes le monde, les gens…
Il est temps de rentrer à Vertou pour relayer Amélie.
Je t’aime, ma Mathilde.
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