Comment en est-on venu à parler de toi ? Je crois que la toute première fois était lors d’un voyage à Saint-Gilles-Croix-de-Vie (chez tes grands-parents). Dans la voiture, nous avons commencé à envisager des prénoms. Les possibilités fusaient et ont d’ailleurs longtemps continué à le faire jusqu’à il y a quelques semaines quand deux d’entre…



Comment en est-on venu à parler de toi ?
Je crois que la toute première fois était lors d’un voyage à Saint-Gilles-Croix-de-Vie (chez tes grands-parents). Dans la voiture, nous avons commencé à envisager des prénoms. Les possibilités fusaient et ont d’ailleurs longtemps continué à le faire jusqu’à il y a quelques semaines quand deux d’entre eux nous ont semblé très beaux.
Pendant ce voyage, nous avons discuté de toutes les possibilités qui s’offraient à nous pour avoir un bébé. Ton papa s’y connaissait bien moins que moi à l’époque (il a bien rattrapé son retard !). Il avait abandonné l’idée de devenir père. Il pensait qu’être différent nous empêchait de pouvoir donner la vie. Beaucoup partagent cette idée.
Je suis personnellement contre. Quelle serait la raison qui ferait de nous de mauvais parents ? Qu’est-ce qui devrait nous empêcher d’avoir un bébé ? Ce que pensent les autres ? Sûrement pas. Quand le désir d’enfant est là, que des moyens existent pour voir naître la plus belle merveille du monde, quand on a trouvé la bonne personne pour partager cette aventure, rien ne doit arrêter cette envie, ce besoin. Car c’est un besoin, un manque. Combien de fois mon cœur s’est serré quand j’ai croisé une poussette, vu un bébé avec ses parents ? Je ne les compte plus, c’est tellement systématique.
Peu à peu, en discutant de ton arrivée, les choses ont pris forme. Nous avons commencé à savoir ce que nous voulions, comment nous comptions t’élever. Conscients de cette particularité qui sera tienne toute ta vie, nous avons choisi une méthode qui nous semble la plus juste. Nous sommes peut-être dans le faux. Nous agissons avec notre cœur même si notre raison vient nous sauver de lourdes bêtises. Aujourd’hui, il ne nous reste qu’à imaginer ta frimousse. Auras-tu des cheveux ? Les mêmes yeux que ceux de ton papa ? Le sourire de ta maman ?
Tu seras une petite merveille, voilà la seule chose certaine. Nous t’espérons calme, faisant de bonnes nuits (ça, c’est mon vœu le plus cher ! J’aime tellement dormir !), drôle, câlin(e)… Tu ne seras pas parfait(e) aux yeux du monde mais tu seras parfait(e) pour nous.
Et tu es très attendu(e)… Entre tes oncles et tantes, tes grands-parents, ton parrain et ta marraine, tu vas devoir aimer les baisers baveux et avoir le cuir solide ! Des oncles et des tantes, tu en auras beaucoup. Des vrais (génétiquement parlant), attends-toi à en avoir 8. Ton papa à 3 frères qui ont tous quelqu’un dans leur vie. De mon côté, j’en ai un qui vit, lui aussi, une belle histoire. Ceci te fait déjà 5 oncles et 3 tantes. Viennent ensuite nos ami(e)s qui comptent autant pour nous que notre famille. Tu risques d’être gâté(e). Ton parrain a été, plus ou moins, d’ores et déjà choisi. Un autre nom a été cité mais l’initial risque de rester. J’espère que ton parrain sera aussi doux et gentil que le mien. J’ai été très chanceux dans les décisions de mes parents. Le niveau est très élevé, il faut donc bien réfléchir avant que tu deviennes le ou la filleul(e) de quelqu’un. Côté marraine, nous hésitons toujours. Elle aura un rôle très très important. Ta maman vivant loin, elle devra jouer ce rôle de « référent ». Je sais, c’est très moche écrit comme ça. Mais c’est sans doute, la plus belle place. Je considère le fait d’être ta marraine comme une très grande responsabilité. Celle qui acceptera, devra assumer une part primordiale dans ta vie. J’ai ma préférence sur l’élue qui deviendra ta bonne fée. Ton papa en a une autre. Ce choix est si crucial que rien n’est encore fait. Nous verrons comment les choses évoluent…


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