Parlons aujourd’hui du temps, petit bébé. Non, pas de la pluie ou du soleil qu’il fait aujourd’hui à Levallois (doux soleil, petit vent frais…), mais de celui que nous consacrons à ton arrivée. Ton papa Fred et moi sommes allés manger chez nos amis Joanna et Guillaume l’autre soir. Nous discutions (oui, de toi comme toujours, mais pas uniquement !) de leur projet d’album et du temps qu’ils consacrent à ce « bébé ». Guillaume estime qu’ils ont travaillé sur leur disque environ 250 heures… et ça n’est pas fini !
J’ai trouvé ça énorme, bien sûr, de se consacrer autant à son rêve. Du coup, je me suis demandé combien de temps nous avions passé à préparer ta venue. Entre les e-mails que nous écrivons presque tous les jours à ta maman Re, entre ceux adressés à l’agence américaine, entre les lectures et relectures du contrat, entre les visites à nos banques, à notre médecin, entre nos voyages et leurs préparatifs, entre les petits mots sur ce carnet de route, entre toutes les fois où nous parlons de toi… nous ne devons pas être très éloignés des 250 heures. Si quelques fois nous fatiguons, comme c’est le cas en ce moment, face à toutes ces implications, ces moments passés à te concevoir montrent bien combien nous t’attendons… Certains enfants s’interrogent à des moments de leur vie sur le fait qu’ils aient été désirés par leurs parents ou non. Ça a été mon cas jusqu’à ce que mes parents me rassurent sur ce point (ton Papy Pierrot et ta Mamie Chantal ont attendu de longs mois avant de me voir arriver puis ont voulu profiter de moi au maximum quand j’étais bébé !), je souhaite que ce ne soit pas le tien. Car ce serait bien injuste de penser que l’on ne fait pas notre maximum pour que tu entres dans notre vie. Voilà plus de deux ans que nous avons lancé les premières démarches vers toi, plus d’un an que nous avons franchi les premiers caps…
Ton papa et moi avons envie d’oublier les semaines difficiles qui viennent de s’achever. Tout n’a été que complications, problèmes, doutes, colère… Que du désagréable hormis nos échanges avec ta maman qui a été notre rayon de soleil quotidien. Nous avons été obligés de traverser des moments difficiles, mais Re a toujours été là. Nous nous sommes serrés les coudes, ton papa et moi, mais avons aussi probablement laissé passer beaucoup de choses. Plus une seule sortie en amoureux, presque pas de temps accordé à Calie, nous avons vécu comme des zombies, la tête dans le guidon comme on dit pour passer les épreuves. Voilà que cette période orageuse se termine, nous sommes très soulagés et avons envie de revenir sur le petit nuage que nous avions connu en juin, juste après avoir rencontré ta maman. Oui, nous sommes en septembre et je crois que nous n’avons pas connu un tel moment de pur bonheur depuis. Ou en tout cas un moment qui ait duré plus de quelques heures…
Rêver de toi devrait nous donner le sourire pour toute la journée, mais les difficultés nous l’ont fait un peu perdre. Notre motivation n’a bien sûr pas changé du tout, ne t’inquiète pas, nous voilà seulement un peu fatigués par tous ces événements négatifs. Heureusement, le soleil point à l’horizon, nous devrions pouvoir rêver et sourire à nouveau. Je l’espère en tout cas car il devient vraiment difficile pour tes papas de porter tous ces soucis sur leurs épaules !
Je reprends ce petit mot par un beau matin, le soleil brille, tout va bien.
Je t’embrasse petit bébé,
Ton papa Julien
J’ai trouvé ça énorme, bien sûr, de se consacrer autant à son rêve. Du coup, je me suis demandé combien de temps nous avions passé à préparer ta venue. Entre les e-mails que nous écrivons presque tous les jours à ta maman Re, entre ceux adressés à l’agence américaine, entre les lectures et relectures du contrat, entre les visites à nos banques, à notre médecin, entre nos voyages et leurs préparatifs, entre les petits mots sur ce carnet de route, entre toutes les fois où nous parlons de toi… nous ne devons pas être très éloignés des 250 heures. Si quelques fois nous fatiguons, comme c’est le cas en ce moment, face à toutes ces implications, ces moments passés à te concevoir montrent bien combien nous t’attendons… Certains enfants s’interrogent à des moments de leur vie sur le fait qu’ils aient été désirés par leurs parents ou non. Ça a été mon cas jusqu’à ce que mes parents me rassurent sur ce point (ton Papy Pierrot et ta Mamie Chantal ont attendu de longs mois avant de me voir arriver puis ont voulu profiter de moi au maximum quand j’étais bébé !), je souhaite que ce ne soit pas le tien. Car ce serait bien injuste de penser que l’on ne fait pas notre maximum pour que tu entres dans notre vie. Voilà plus de deux ans que nous avons lancé les premières démarches vers toi, plus d’un an que nous avons franchi les premiers caps…
Ton papa et moi avons envie d’oublier les semaines difficiles qui viennent de s’achever. Tout n’a été que complications, problèmes, doutes, colère… Que du désagréable hormis nos échanges avec ta maman qui a été notre rayon de soleil quotidien. Nous avons été obligés de traverser des moments difficiles, mais Re a toujours été là. Nous nous sommes serrés les coudes, ton papa et moi, mais avons aussi probablement laissé passer beaucoup de choses. Plus une seule sortie en amoureux, presque pas de temps accordé à Calie, nous avons vécu comme des zombies, la tête dans le guidon comme on dit pour passer les épreuves. Voilà que cette période orageuse se termine, nous sommes très soulagés et avons envie de revenir sur le petit nuage que nous avions connu en juin, juste après avoir rencontré ta maman. Oui, nous sommes en septembre et je crois que nous n’avons pas connu un tel moment de pur bonheur depuis. Ou en tout cas un moment qui ait duré plus de quelques heures…
Rêver de toi devrait nous donner le sourire pour toute la journée, mais les difficultés nous l’ont fait un peu perdre. Notre motivation n’a bien sûr pas changé du tout, ne t’inquiète pas, nous voilà seulement un peu fatigués par tous ces événements négatifs. Heureusement, le soleil point à l’horizon, nous devrions pouvoir rêver et sourire à nouveau. Je l’espère en tout cas car il devient vraiment difficile pour tes papas de porter tous ces soucis sur leurs épaules !
Je reprends ce petit mot par un beau matin, le soleil brille, tout va bien.
Je t’embrasse petit bébé,
Ton papa Julien
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